Notre Dame de Paris à l'Andalousie
Comédie musicale de l'institution Saint Oyend et de Notre Dame de Morez
Voici un spectacle comme on les apprécie. La salle était comble et les élèves rayonnaient du plaisir de partager ces moments précieux car seules deux représentations avaient lieu. Ce qui est rare est d'autant plus qualitatif. Mme Perréal, professeure de musique a su insuffler un vent de modernité au célèbre roman de Victor Hugo "Notre Dame de Paris". Ce projet avait vu le jour en 2020 alors que le confinement allait couper toute audace et tout dynamisme. Il ne reste de ces débuts que quelques vidéos. Les décors ont pris la poussière et les cœurs étaient en peine. Mais un nouveau projet allait conduire la troupe d'art et culture sur les chemins multicolores et odorants de l'Inde. Les Saris se mélangeaient, les danses et les chants prenaient des airs de Bollywood. La villa palladienne avait servi de décor à la troupe où des photos ainsi que des vidéos avaient pu prendre naissance.Mais le projet de Notre Dame a resurgi des cartons. La poussière s'envolait et permettait que les idées fusent à nouveau. Le travail a été dense, les accompagnants nombreux et les questionnements permanents. Toutes les clés de la réussite avaient été rassemblées par la troupe de 75 élèves, de Philippe Lissarre (musicien), de Patrick et Samuel (équipe technique), de Magalie, Jessica, Sandrine Océane, Léa (fervents soutiens à toutes les étapes de la création et des répétitions), M. Théodori (le directeur de l'établissement Sanclaudien sans lequel rien ne serait possible).
Mais il ne faut pas oublier la partie du spectacle qui se tournait vers l'Andalousie avec la présence bienvenue de Mme De Blas (professeure d'Espagnol) et d'Albane (Compagnie de flamenco Duende de Besançon)
Pour que les rouages de cette grosse organisation soient sans grincement, il a fallu mettre sur pied l'association "collège en scène" dont Claude s'occupe généreusement. En effet de nombreuses opérations financières permettent d'avoir les fonds nécessaires pour ce projet d'envergure.
Le rideau est tombé sur les corps fatigués mais tellement riches des applaudissements des spectateurs. Ziggy, le temps des cathédrales, la fête et le pape des fous, Belle, Bohémienne, Madame et Qui peut parler d'amour, continuent d'être fredonnés dans nos têtes et bercent nos rêves .
L'histoire n'a pas de fin nous laissant imaginer ce qu'elle aurait pu être, ce qu'elle était et ce qu'elle sera. S.H.
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