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Saint-Claude, cérémonie du 19 mars

16h35 - 20 mars 2023 - par L'Hebdo du Haut-Jura
Saint-Claude, cérémonie du 19 mars
- © SD

Devenez acteurs de votre histoire, bâtisseurs de la paix

Ce dimanche 19 mars en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, se déroulait cette journée nationale du souvenir, ici à Saint-Claude, en présence de M. Millet, maire de Saint-Claude, et conseiller départemental, de Mme Chambard, adjointe au maire et conseillère départementale, de M. Poncet, conseiller régional, de Mme Poullain, sous-préfète, de Mme Gagnon, lieutenante commandant la brigade de gendarmerie, de M. Bouguillon, capitaine du CIS St-Claude, de M. Burdet, président de la FNACA, des représentants des associations patriotiques, des membres de la FNACA et des sanclaudiens et haut-jurassiens. M. Herzog, maître de cérémonie supervisera la cérémonie.

Serge Clément, membre du comité fera lecture d'un texte de la FNACA qui mettra l'accent sur ces jeunes d'une vingtaine d'années partis au combat pour des mois, une jeunesse brisée, un avenir incertain, une réinsertion dans la vie civile difficile et des familles plongées dans la douleur. Refusant d'être des hommes du passé, les anciens combattants en Afrique du Nord se tournent vers la jeunesse : " Vous possédez cette richesse, vivre dans un pays libre, en paix, dans une démocratie fondée sur les valeurs de la République. Devenez acteurs de votre histoire et les bâtisseurs d'une paix à construire chaque jour en ne laissant jamais l'esprit s'habituer à la guerre. Dès l'école, vous avez appris le sens de mots, Liberté, Egalité, Fraternité et savez qu'une culture de paix doit se développer dans l'esprit des hommes afin que la raison triomphe ".

Puis Mme Caroline Poullain fera lecture du message de la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants. Le discours s'appuiera sur le manque de reconnaissance envers ces soldats, ces civils lorsqu'ils rentrèrent en France, " pas de défilé, pas de cérémonie collective ". Les blessés furent rapatriés dans l'ombre pour ne pas inquiéter l'opinion publique. Les camarades morts pour la France avaient été débarqués dans la nuit et le silence. "Pour cette jeune génération, il a fallu après la guerre mener d'autres batailles pour obtenir la reconnaissance de la Nation.  Elles passaient par les mots, appeler guerre ces opérations. Par les droits, se voir reconnaître la qualité de combattants. Par les cérémonies, c'est la date qui nous rassemble ".

La cérémonie se poursuivait par les dépôts des gerbes, la sonnerie aux Morts et le salut aux porte-drapeaux.

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